Le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes entouré de ses principaux partenaires locaux lance sa campagne #QueLaMontagneEstBelle ! pour sensibiliser les habitants et les visiteurs aux bonnes pratiques à adopter en espace naturel.
Les déchets
En référence à : Ne me quitte pas, Jacques Brel, 1972
Quand masques, mouchoirs, mégots et autres déchets en tout genre se retrouvent dans le milieu naturel, c’est tout un écosystème qui est pénalisé : dégradation du paysage, pollution des eaux, intoxication de la faune… Nous en appelons au civisme de chacun pour faire changer les comportements et ne plus voir de déchets volontairement jetés dans la nature.
Le trafic routier
En référence à : Ma Benz, NTM, 1998
Nos routes ne sont pas utilisées que par les voitures. Vélo de tourisme, randonneurs,… autant de raisons pour garder une allure modérée et profiter des paysages.
Le trafic routier est aussi source de graves préjudices pour la faune sauvage. Les premiers touchés sont les rapaces nocturnes, les chauves-souris et les amphibiens. Au-delà de leur action de préservation, avec par exemple l’installation de passage à faune, les Parcs recommandent tout simplement de ralentir sa vitesse pour diminuer le risque de mortalité de ces animaux.
La cueillette
En référence à : Laissez-moi danser, Dalida, 1979
Pour de nombreux promeneurs, la cueillette fait partie du plaisir de la balade. Encadrée par une législation souple, la cueillette peut être tolérée dans certains espaces naturels. Toutefois, les Parcs recommandent de ne pas prélever de flore sous toutes ses formes (bouquet de fleurs, cueillette des baies, plantes sauvages, etc…) car c’est bien souvent tout un écosystème qui trouve son équilibre par la présence de ces végétaux, dont certains peuvent d’ailleurs être protégés. A ne prendre qu’en photo !
La faune
En référence à : Toi mon toit, Eli Medeiros, 1986
La faune sauvage subit de plein fouet la surfréquentation des milieux. La saison estivale est une période clé pour les animaux de par leur cycle de reproduction et d’élevage des jeunes. Ainsi, les Parcs recommandent de ne pas interagir avec les animaux, ou de prendre contact avec les structures spécialisées dans l’accueil et le soin à la faune sauvage en cas d’animal vu « en détresse ».
Le chien
En référence à : Le Youki, Richard Gotainer, 1988
Le chien accompagne promeneurs et touristes lors des balades. A proximité des troupeaux, il peut les effrayer et entrainer un danger pour lui et son maître. Les chiens peuvent aussi être à l’origine de dérangements pour la faune sauvage en cherchant à les débusquer, en s’introduisant dans les terriers, ou en pourchassant la faune sauvage.
Les sentiers de randonnées
En référence à : Chacun sa route, Tonton David, 1994
Les Parcs appellent les promeneurs à respecter le balisage de ces itinéraires pour des raisons de sécurité mais aussi par respect du milieu naturel afin d’éviter sa dégradation.
La cohabitation des usagers en montagne
En référence à : Les restos du Cœur, Jean-Jacques Goldman, 1994
La montagne est un milieu vivant où de multiples acteurs se côtoient. Randonneurs, cyclistes, cavaliers mais aussi éleveurs, forestiers,…
Pour partager le milieu en harmonie, les Parcs prônent le respect et la bienveillance.
Les milieux humides
En référence à : Love is all, Roger Glover et Guest, 1974
Les rivières, lacs et zones humides (tourbières, prairies humides…), constituent un patrimoine naturel majeur et un enjeu essentiel pour la préservation de la ressource en eau pour l’ensemble des usagers face aux effets du changement climatique.
La pollution lumineuse
En référence à : Retiens la nuit, Johnny Hallyday, 1961
L’éclairage nocturne, qu’il provienne d’une infrastructure, d’un particulier, d’une entreprise ou d’une collectivité, peut impacter la qualité du ciel étoilé et la biodiversité telle que les chauve-souris ou les insectes.
Les troupeaux et les pâturages
En référence à : Djadja, Aya Nakamura, 2018
Les Parcs préconisent de garder ses distances avec les troupeaux pour sa propre sécurité, mais aussi pour ne pas troubler la tranquillité des bêtes.
Attention aussi à veiller à la bonne fermeture des clôtures quand les sentiers traversent les zones pâturées. Les estives sont très grandes, quand on passe, on ne voit parfois pas le troupeau. Mais si la barrière reste ouverte, les vaches peuvent s’échapper, se perdre et divaguer sur les routes, ce qui peut être très dangereux !